Comment nous avons conçu SALVADOR ?

MICRO SIESTE

Mais tournons un peu la tête vers l’arrière pour que je vous explique comment est né ce coussin et pourquoi il est si différent de ceux qu’on trouve dans le commerce. Première confidence, j’avoue qu’au départ nous n’avions pas du tout imaginé que SALVADOR serait aussi polyvalent. Oui, au tout début, notre intention était de créer un coussin pour permettre de faire des micro-siestes sur une chaise bureau ! Mais qu’importe, cette intention était suffisante pour nous permettre de concevoir un nouveau coussin. Pourquoi ? Parce qu’il y avait tous les ingrédients nécessaires pour définir le cadre d’intervention : une assise avec un dossier, le besoin de maintenir la tête de manière à ce qu’elle ne tombe pas à droite ou à gauche, enfin, l’envie de retrouver le confort moelleux d’un oreiller, en miniature.

BALLE AU CENTRE

Notre première intuition a été de supprimer la matière située derrière le cou. Pour être bien installé, si on considère l’anatomie, en particulier la colonne verticale et l’alignement des cervicales, on peut facilement se rendre compte qu’il faut éviter d’avoir de la matière derrière le cou car elle va pousser votre tête vers l’avant et vous obliger à l’incliner (c’est le problème des coussin en forme de U !). Pour nous, la première solution était donc de former un coussin dans un tube de tissu qui serait divisé en deux par une couture centrale. Exit le bourrelet derrière le cou, vous pouvez garder les vertèbres cervicales bien empilées. Il n’y pas de matière qui vous pousse la tête vers l’avant.

PARTIR EN VRILLE

Mais ce dégagement central n’est pas suffisant pour créer un coussin ergonomique capable de maintenir correctement la tête. C’est là que nous avons eu une deuxième intuition (après plusieurs tests d’utilisation quand même !) et que nous avons eu l’idée de vriller les deux extrémités du coussin. Un vrai coup de baguette magique ! La torsion créant une pente légère mais suffisante pour soutenir agréablement votre crâne.
Si on entre dans le détail anatomique, c’est l’os occipital (celui situé à l’arrière/bas) et l’os temporal gauche et droit (derrière vos tempes) qui viennent se poser sur le coussin. Ces os forment une demie couronne à l’arrière de votre tête et c’est justement parce que toute cette partie est soutenue que vous avez une sensation immédiate d'apaisement.
Au bout de quelques minutes d’utilisation, vos muscles du cou, cessant de forcer pour soutenir votre crâne, commencent à se relâcher. Si vous prolongez l’expérience, la détente musculaire descendra logiquement à l’étage en dessous, au niveau des trapèzes, puis des épaules (les deltoïdes). Mais vous allez dire que nous avons tous une morphologie différente ! C’est vrai, mais je vais vous expliquer pourquoi SALVADOR s’adapte à toutes les morphologies.

DÉFORMATION PROFESSIONNELLE

Il y a dans le design une idée un peu contre-intuitive récurrente qui fait croire à votre cerveau qu’un objet est ergonomique parce qu’il épouse parfaitement la forme de votre anatomie. Soyons clair, c’est une vue de l’esprit.

En fait, prenons l’exemple simple d’un stylo. Pour que vous soyez à l’aise pour écrire avec, il y a deux critères importants : sa longueur, qui doit être suffisante pour dépasser l’intersection entre votre pouce et votre index quand vous le tenez en main, et son diamètre, qui doit être suffisamment épais pour une bonne prise en main mais pas trop car l’épaisseur vous ferait vite perdre en dextérité. C’est tout. Il est inutile que le corps du stylo épouse précisément la forme de vos doigts réunis autour de lui pour le tenir. Ce serait d’ailleurs très inconfortable car nous avons tous des mains et des doigts différents et ce qui marcherait pour un, ne marcherait plus pour l’autre.

Mais revenons à notre coussin. Pour s’adapter à différents profils, c’est très simple : c’est lui qui se déforme et vient épouser en souplesse la forme de votre cou. Et cette adaptation tient à un élément clé : le garnissage. Exit les billes de polystyrène qui offrent autant de maintien qu’une boule de slime, s’écartant à la moindre pression (vous privant totalement de soutien) et qui vous font transpirer au bout de quelques minutes en vous renvoyant la chaleur de votre corps (normal, le polystyrène est un isolant ! il n’a rien à faire dans un coussin).

Chez Petits Cadors, nous utilisons une fibre de literie fabriquée pour garnir des oreillers haut de gamme. Une fibre légère et gonflante qui ressemble à des flocons de neige. C’est grâce à elle que SALVADOR épouse parfaitement le contour de votre cou et offre un bon maintien du crâne. Vous pouvez vous détendre, c’est votre coussin qui s’adapte à vous.

Cerise sur le gâteau, cette fibre est fabriquée à partir de plastique recyclé collecté dans les cours d’eau. Chaque coussin SALVADOR contient l’équivalent de 4 bouteilles plastique qui auraient fini leur vie au fond des océans (on préfère qu'elles soient dans nos coussins).

LA TÊTE AILLEURS

Comme je le disais au début de cet article, nous avons imaginé SALVADOR pour faire des micro-siestes en entreprise, sur une simple chaise de bureau. Mais nous nous sommes rapidement rendu compte que ce coussin est en fait “tout terrain” et peut largement dépasser le cadre professionnel. Très vite, il a été sollicité pour regarder la télévision, bouquiner au lit ou dans un fauteuil, lézarder au soleil dans une chaise longue ou un hamac, aller à la plage, faire une sieste dans l’herbe après le pique-nique ou encore s’installer confortablement pour les longues discussions téléphoniques entre copines ! On peut dire aujourd’hui que SALVADOR est devenu le coussin du quotidien pour prendre soin de ses cervicales, au jour le jour, dès que l’activité (ou la pause) le permet.

Vous l’aurez compris, si vous avez régulièrement des douleurs au niveau des cervicales (ex: cervicalgie), que êtes sujet aux torticolis ou simplement que vous voulez prendre soin de votre corps et le préserver des tensions quotidiennes au niveau du cou, SALVADOR est le coussin parfait.
Le plus dur, c'est de choisir le modèle.😉